On est fiers de bénéficier au Québec d’une énergie propre : l’hydroélectricité. Et si on parvenait à convaincre des entreprises d’ailleurs de s’installer ici pour profiter de cette richesse ? Ce serait bien, mais avant tout, on veut que les industries d’ici s’y convertissent, elles aussi. Elles pourraient alors réduire leurs émissions de GES et améliorer leur empreinte écologique grâce à notre électricité.

Ce que les Québécois et les Québécoises souhaiteraient prioriser pour transformer l’économie et la rendre plus verte.

Et si l’écoresponsabilité était une matière obligatoire à l’école ? On est plusieurs à croire que, dès le primaire, on devrait enseigner à quel point nos gestes quotidiens et notre consommation d’énergie ont un impact réel sur l’environnement et contribuent aux changements climatiques. Aucun doute : l’éducation est la clé pour changer nos comportements.

Une autre de nos ressources inépuisables : la créativité. On se réjouit qu’il y ait, au Québec, autant de jeunes entreprises qui nous font rêver à un avenir plus vert. Que ce soit en transformant les déchets en carburant propre ou en trouvant des manières innovantes de recycler le plastique ou de traiter les eaux usées. Et si Hydro‑Québec les aidait à faire de ce rêve une réalité ? L’idée fait presque l’unanimité.

Pour faire une différence, on est prêt à faire des gestes concrets au quotidien. Comme couper notre gazon avec une tondeuse électrique plutôt qu’à essence. On envisage même d’échanger plus que des sourires avec nos voisins. Mettre en commun nos outils, notre souffleuse et peut‑être même notre voiture ? On pourrait se laisser convaincre de l’essayer.

Lorsqu’on s’y met, on ne manque pas d’idées pour développer nos énergies renouvelables. Il faut dire qu’au Québec, on possède bien des richesses naturelles pour en produire : du vent, du soleil et de l'eau, on en a en quantité ! On rêve de miser sur le potentiel énergétique des marées. Grâce à des éoliennes, on pourrait mettre à profit les grands vents qui balaient le golfe du Saint‑Laurent. Créer de l'énergie avec la biomasse forestière, ces branchages et copeaux de bois qui abondent dans nos forêts ? Pourquoi pas. On a même eu l’idée d’installer des turbines marines au fond de nos rivières pour profiter de leur grand débit.

Lorsqu’on parle de ce qu’on voudrait mettre dans notre assiette, on ne manque pas d’inspiration. Surtout s’il s’agit de trouver des idées pour produire des fruits et des légumes, même en hiver ! Dans le Centre‑du‑Québec, on imagine des fermes verticales qui profiteraient de la chaleur des usines voisines. Dans les Laurentides, on privilégierait plutôt des systèmes aquaponiques combinant l’élevage de poissons et la culture de végétaux. Dans la région de la Capitale‑Nationale, on rêve de serres communautaires qui assureraient notre autonomie alimentaire.

Le compromis que les Québécois et les Québécoises préféreraient faire pour contribuer à la transformation de notre économie.